logo sigmund test
Panier (0)

News

L'actualité du recrutement et des tests de recrutement

(Pour certain pays des articles sont traduits de notre site français par un traducteur automatique)

 

Questions déroutantes en entretien d’embauche

sept. 16, 2018, 17:07 Par System

Parole de recruteurs, ces questions, déroutantes et inattendues, ont déjà été posées à des candidats pendant un entretien d'embauche. Cinq consultants nous livrent leur réponse « idéale » à ces interrogations souvent inédites... et nous alertent sur les pièges à éviter.

1. Qu'est-ce que vous n'avez PAS mis dans votre CV ?

« Un de mes clients s'est récemment fait avoir avec cette question, révèle le consultant Hervé Bommelaer, auteur du guide Décrocher un nouveau poste. Le recruteur sait-il quelque chose que le candidat a voulu lui cacher ? A-t-il un élément de son parcours précis en tête ? Si on n'est pas préparé à l'entretien d'embauche , cette question peut être déstabilisante alors que certains recruteurs la posent sans raison précise, juste pour observer la réaction du candidat. C'est pourquoi je recommande de s'y préparer de façon positive. Concrètement, je les invite à préparer une réponse valorisante du genre  "Je ne l'ai pas indiqué dans le CV car cela me semblait hors sujet, mais je suis engagé depuis X années dans telle association", par exemple... » Cela peut aussi être l'occasion de parler d'une formation que vous n'avez pas mentionné dans votre CV. 

2. Quel est le pire patron que vous ayez eu ?

« Attention, question piège, prévient Hélène Picot, coach et auteure du guide Sans emploi ? Trouvez votre voie et rebondissez !.  On a tous connu des patrons que l'on préfère à d'autres, certains que l'on souhaiterait ne plus recroiser... Le piège, ici, est clairement de citer un nom et de s'épancher sur une mauvaise expérience. La réponse la plus honnête est d'admettre qu'on a eu des expériences moins agréables que d'autres, peut-être parce qu'on adhérait moins à certaines valeurs, mais que ces expériences ont été profitables par ailleurs et qu'elles nous ont apporté des choses. Rester vague et ne pas médire surtout ! Au contraire, mieux vaut dire que la page est tournée et qu'elle a été néanmoins utile... ». 

3. Certains de vos anciens collègues ne vous appréciaient pas ?

Avec cette affirmation, lancée sur le mode interrogatif : « soit le recruteur a des infos, soit il teste le candidat, observe Marianne Perrette, coach chez Coaching2vie habituée à accompagner des professionnels en transition. Quoi qu'il en soit, sans s'attendre à cette question en particulier, tout candidat a intérêt à analyser ses erreurs passées pour pouvoir parler sereinement de ses défauts et de ses qualités. Ainsi, si le candidat a réellement eu des problèmes relationnels, il a intérêt à l'admettre très vite, mais en en parlant de façon dépassionnée, en livrant une analyse, voire des enseignements qu'il a tirés de querelles passées. Et s'il n'a rien à cacher, il peut s'étonner de la question et observer qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas se braquer ! »

4. Quelles sont les décisions que vous n'aimez pas prendre ?

« Certains recruteurs ont des questions fétiches et celle-ci, je le reconnais, peut être assez révélatrice, analyse Philippe Arsac, responsable du cabinet de recrutement Eurowin Consulting Group. Il n'y a pas de réponse toute faite à cette question et c'est bien son intérêt. Tout dépend de l'entreprise où l'on postule et ce que l'on peut attendre du candidat retenu. Par exemple, que doit répondre un candidat à un poste RH qui déteste licencier alors que l'entreprise recherche un profil de "nettoyeur" ? Selon moi, la réponse idéale doit être à la fois cohérente avec les attentes du poste, mais surtout en accord avec soi-même. A priori, le candidat qui répondra "aucune" devra se montrer sans affect pendant tout le reste de l'entretien, ce qui n'est pas forcément ce que l'on attend de lui. En revanche, un candidat plus sensible, qui sait identifier des décisions difficiles à prendre en admettant qu'elles sont nécessaires, me semblera plus sincère et opérationnel. »

5. Faites-vous confiance à votre intuition ?

« Le recruteur qui pose cette question a forcément une idée derrière la tête, sourit Isabelle Fontaine, auteure du livre Développez votre intuition pour prendre de meilleures décisions. Les ressources humaines sont de plus en plus ouvert à tout ce qui tourne autour de l'intelligence émotionnelle et l'intuition est une qualité valorisée dans des secteurs comme la communication, la publicité , mais aussi chez des managers qui s'en serviront pour avoir une certaine audace et prendre des décisions rapidement. Si on n'en a pas, mieux vaut ne pas mentir cependant et assumer son esprit cartésien. En revanche si on pense en avoir, il faut le dire et savoir l'expliquer avec des exemples valorisants. Pour les candidats qui ne veulent pas faire peur au recruteur, on peut préciser que l'on écoute son intuition... sans la suivre forcément. »